L’art de ne pas abandonner : les stratégies mentales des finishers OverBound
L’art de ne pas abandonner : les stratégies mentales des finishers OverBound
Abandonner n’est pas un signe de faiblesse. C’est une option que chacun a en tête à un moment. Ceux qui franchissent la ligne ont simplement appris à la repousser. Leur secret ? Une série de réflexes mentaux, forgés dans la douleur et la lucidité.
1) Reconnaître le moment critique
Le “point de bascule” survient toujours : un obstacle qui casse ton rythme, une montée interminable, un crampage soudain. Ce moment-là ne dure que quelques minutes, mais il décide du résultat.
Apprends à le reconnaître. Quand il arrive, respire profondément, relâche les épaules, fixe un objectif minuscule : “jusqu’au prochain virage”.
> Tu ne bats pas la course. Tu bats l’instant où tu voulais t’arrêter.
2) Changer la narration intérieure
Ton cerveau invente des excuses plus vite qu’il ne trouve des solutions. “Je n’étais pas prêt”, “Il fait trop chaud”, “Je n’ai rien à prouver”. Change le scénario.
Chaque fois que tu identifies une phrase négative, reformule-la :
- “Je ne peux plus” → “Je fais une pause active”.
- “C’est trop dur” → “C’est difficile, donc ça compte”.
Les finishers ne sont pas invincibles. Ils sont conscients.
3) Utiliser les autres
Regarde autour de toi. Un mot d’un autre coureur, un regard, un sourire, peuvent rallumer la flamme. L’humain est câblé pour tenir ensemble. Sur OverBound, la tribu fait partie du moteur.
4) La technique du reset mental
Quand tu craques, fais une réinitialisation : 1. Marche 30 secondes. 2. Respire 5 fois par le nez. 3. Redresse-toi. 4. Repars lentement.
En quelques gestes, tu reprends le contrôle du corps et donc de l’esprit.
5) Donner un sens à la souffrance
Les finishers ne cherchent pas à fuir la douleur. Ils lui donnent un sens. Chaque brûlure devient un symbole : celui d’un engagement total.
Souviens-toi : l’intensité d’un effort détermine la valeur du souvenir. Tu seras fier de ce que tu as traversé, pas de ce que tu as évité.
6) Apprendre de l’abandon
Même un abandon n’est pas un échec s’il devient une leçon. Note ce qui a lâché : préparation, nutrition, mental ? C’est ainsi que tu reviens plus fort.
7) Cultiver la mémoire du courage
Après chaque course, garde un rituel : revois les moments où tu as tenu. Ce sont tes preuves internes. Elles renforcent ton identité de finisher.
Pour aller plus loin
> Les finishers ne sont pas plus forts. Ils ont simplement décidé que rien ne les arrêterait aujourd’hui.
