Mon premier OverBound : la peur, la boue et la fierté
Mon premier OverBound : la peur, la boue et la fierté
Je m’en souviens comme si c’était hier. Le réveil à 6 h, le sac déjà prêt depuis deux jours, la boule au ventre à l’idée de ne pas être à la hauteur. Je n’étais pas un athlète. Juste quelqu’un qui voulait se prouver quelque chose.
Le doute avant le départ
Sur la ligne, j’ai vu des gens costauds, des habitués. Et puis, des visages comme le mien : tendus, excités, incertains. Quand la musique s’est coupée, j’ai compris que je n’étais plus spectateur.
Les premiers mètres
La boue, le froid, le souffle court. Le corps proteste, mais le mental prend le relais. Un inconnu m’a tendu la main sur le premier mur. Ce simple geste a tout changé. À partir de là, je n’étais plus seul.
Le moment où tout bascule
À mi-parcours, j’ai failli abandonner. Les bras vides, les jambes dures. Et puis j’ai levé les yeux : tout le monde continuait, personne ne lâchait. Alors j’ai continué moi aussi.
> Ce n’était pas une course. C’était une conversation entre moi et mes limites.
L’arrivée
Quand j’ai franchi la ligne, je n’ai pas crié. J’ai souri. Un sourire fatigué, sincère, rempli d’une certitude nouvelle : j’étais plus fort que la veille.
Et après ?
Deux semaines plus tard, j’étais déjà inscrit pour la suivante. Parce qu’une fois qu’on a goûté à cette adrénaline, à cette communauté, on ne revient plus en arrière.
Pour aller plus loin
> Si tu hésites à te lancer, souviens-toi : le plus dur, c’est de s’inscrire. Le reste, c’est de la boue et du courage.
